Djembés de la paix

AGIR CONCRET envers une personne réfugiée de guerre

Prendre des cours de djembé avec un jeune réfugié, l’aider à son intégration.

L’intégration des adolescents réfugiés de guerre à St-Jérôme présente un défi de

taille pour les responsables du C.O.F.F.R.E.T. qui doivent préparer ces futurs

élèves à leur nouvelle réalité québécoise. Traumatisés par les bombardements, ils

doivent composer le présent avec un passé douloureux. Devant ce désarroi,

Madame Marie-Josée Gicali, ombudsman auprès des minorités ethniques à St-

Jérôme, Madame Line Chaloux directrice du C.O.F.F.R.E.T. et Madame Sonya

Ouellette A.V.S.E.C. à l’Académie Lafontaine proposent la mise sur pied d’un

projet humanitaire avec le djembé qui a fait ses preuves auprès des victimes de la

guerre.

Durée du bénévolat : 10 à 12 heures.

La pratique du djembé, instrument de percussion africain, est utilisée auprès des patients en état de stress post-traumatique afin qu’ils maitrisent les souvenirs sonores des bombardements. Collé aux jambes, l’instrument donne une résonance au corps qui vibre par la maîtrise à mains nues et dont le spectre sonore très large engendre une grande richesse de timbres. Grâce à l’atelier du djembé, l’adolescent réfugié de guerre verra ses craintes diminuer peu à peu. Ce projet impliquant 24 adolescents donc, 12 réfugiés de guerre et 12 élèves au secondaire à l’Académie Lafontaine, se veut une expérience humaine et stimulante afin que les deux groupes trouvent un espace de paix permettant en tandem de surmonter une peur.

Le professeur sénégalais Monsieur Zale Seck donnera son cours virtuel aux 24 inscrits. Les adolescents seront jumelés virtuellement, 2 par 2. Donc, il y aura 12 équipes. Ces équipes auront des défis musicaux et des pratiques hebdomadaires virtuelles.